Il y a six mois, nous avons décidé d’intégrer l’intelligence artificielle dans notre processus de rédaction d’articles de blog. L’objectif était simple : faciliter la création de contenu, motiver plus de personnes à écrire, ne plus partir de la page blanche et surtout tester l’IA générative sur des choses concrètes !
Concrètement, sept articles tout aussi passionnants les uns que les autres visant à partager nos convictions, nos solutions, notre quotidien et même des outils utiles aux lecteurs 😉 :
- L’accompagnement au changement ? Ah oui, ce truc qu’on fait à la fin…
- Être pro, ce n’est pas (juste) faire son job !
- Et si faire évoluer le mode de management était un préalable à toute démarche d’amélioration continue ?
- Comment faire de la formation un levier de motivation des managers et d’engagement des équipes ?
- Mettre en œuvre une démarche compétences en 2025, quelle drôle d’idée !
- Trop de projets, pas assez de résultats ? Les clés de la TOC pour sortir du chaos multi-projets
- Égalité professionnelle : pourquoi les hommes doivent (aussi) s’engager
Après 6 mois d’expérimentation, que retenons-nous ? C’est l’objet de cet article écrit avec l’IA… complété d’échanges, d’accords et de désaccords (tous ces échanges pourraient eux aussi donner lieu à un article sur « comment décider collégialement tout en étant rapide ? » !)
Comment avons-nous utilisé l’IA ?
Que ce soit pour Anne, Guillaume, Marine, Sébastien, Mireille, Pascale, Mélanie, Bernard et d’autres encore, l’IA n’a pas remplacé notre plume, elle l’a accompagnée en 4 étapes :
- Initier la rédaction de l’article : l’IA nous a permis de générer des premiers jets, des plans ou des intros, évitant le syndrome de la page blanche. Intérêt : faciliter l’initiative.
- Enrichir en s’appuyant sur la richesse de notre base documentaire : nous avons fourni à l’IA des ressources internes, des briefs ou des éléments de contexte pour obtenir des contenus plus pertinents.
- Donner du « corps » en affirmant notre voix, notre point de vue : chaque texte généré a été retravaillé pour coller à notre ton, notre façon d’écrire, et surtout pour y injecter nos convictions.
- Puis garantir la qualité avec une relecture candide du sujet : chaque article a été relu par une personne de l’équipe avant publication.
Ce que l’utilisation de l’IA nous a apporté ?
Individuellement :
- Une montée en compétences sur l’IA
En testant l’outil, en échangeant sur les usages, en ajustant les textes, chacun a développé une meilleure compréhension de ce que l’IA peut (et ne peut pas) faire. Cela a aussi renforcé notre exigence éditoriale. - Un encouragement à écrire malgré le manque de temps
L’argument « je n’ai pas le temps d’écrire » ou « je pars d’une page blanche » est moins présent. L’IA permet de poser rapidement une base, ce qui rend l’écriture plus accessible et moins chronophage.
Collectivement :
- Une dynamique collective autour du contenu
L’IA a permis de lever un frein psychologique chez plusieurs collaborateurs : celui de ne pas savoir par où commencer. Résultat : plus de personnes se sont lancées dans l’écriture, même celles qui n’avaient jamais rédigé d’article auparavant. - Un processus de rédaction plus fluide
Le temps passé à structurer les idées ou à rédiger les premières versions a été considérablement réduit. Cela nous a permis de nous concentrer davantage sur le fond, les exemples concrets et les messages clés. - Un rythme de publication plus régulier
7 articles en 6 mois alors qu’avant nous étions sur 3 ou 4 articles par an !
Cette expérimentation a également mis en avant que chacun avait des intérêts propres à rédiger des articles. Pour certains, écrire un blog est l’occasion d’approfondir un sujet, pour d’autres il s’agit surtout de partager un savoir, un regard. Pour d’autres encore, l’intention est de capitaliser une méthode.
Les limites et points de vigilance que nous avons pu expérimenter
- Un risque d’uniformisation des contenus : l’IA peut produire des textes bien structurés, mais souvent trop lisses ou génériques. Sans personnalisation, les articles perdent en impact et en authenticité → solution : il reste indispensable de prendre le temps de mettre sa « touch » aussi bien personnelle que celle d’Optim Ressources.
- Une dilution des convictions : si l’on ne retravaille pas le fond, le message peut manquer de clarté ou de force. L’IA ne peut pas exprimer nos partis pris, nos nuances ou notre expérience terrain. → solution : être clair sur le message que nous voulons faire passer à travers notre article : que voulons-nous que le lecteur retienne ? Exemple sur ce présent article que retenez-vous ? Notre réponse à la fin de ce blog* 😉.
- Une vigilance sur la cohérence éditoriale : chaque article doit être relu pour s’assurer qu’il respecte notre ligne éditoriale, notre ton et nos standards de qualité → solution : notre comité communication garde la main sur le processus
- Un besoin de formation ou d’accompagnement : pour que l’IA soit bien utilisée, il faut que les collaborateurs comprennent comment l’exploiter sans en dépendre, et comment garder la main sur le contenu. → solution : accompagner et être accompagné tout au long de la rédaction de l’article.
Ce que nous en retenons ?
L’IA est un excellent outil pour amorcer, structurer et accélérer la rédaction. Mais elle ne remplace ni la réflexion, ni la personnalité, ni la relecture humaine. Elle est là pour soutenir, pas pour automatiser.
Et maintenant ?
Nous allons continuer à l’utiliser, tout en renforçant notre exigence sur la personnalisation et la qualité. L’objectif reste le même : produire des contenus utiles, incarnés, qui vous apportent de la valeur ajoutée et qui donnent envie d’être lus.
En parallèle, nous continuons de nous approprier l’IA sur d’autres facettes de notre métier : ingénierie de formation, diagnostic, synthèse, pilotage…
👉 Et chez vous, quel est votre retour d’expérience ? Vous avez testé l’IA pour écrire ? Curieux de lire vos pratiques et vos apprentissages !
* : que voulions-nous que vous reteniez de cet article ? 3 choses : qu’Optim utilise l’IA dans la rédaction de ses articles, que c’est peut être juste un « alibi » pour apprendre et nous approprier l’IA, et que, toujours ouverts, nous partageons librement notre vécu suivant l’idée qu’il peut alimenter humblement vos propres réflexions !
Article rédigé par Marine Desplas et Bernard Debroise

Après un parcours varié en conseil en immobilier d’entreprise, gestion d’entreprises et accompagnement de jeunes entreprises, j’ai consacré les six dernières années à guider des entreprises dans leur transformation digitale. Passionnée par l’innovation, la communication et les relations humaines, j’ai décidé de rejoindre Optim qui place l’intelligence collective au cœur de son fonctionnement. Ainsi, je suis prête à relever avec enthousiasme les défis diversifiés et collaboratifs de vos projets et de vos équipes.