« Restez chez vous », « prenez soin de vous », « télétravail cinq jours sur cinq pour tous ceux qui peuvent télétravailler » …

Autant d’injonctions  depuis Mars 2020 qui ont bouleversé nos habitudes de travail, notre regard sur le travail en équipe, sur les conséquences en termes de motivation et d’engagement, sans oublier de parler de toutes les entreprises qui n’ont pas pu faire face malgré les aides du gouvernement grâce au fameux « quoi qu’il en coûte »

Bien que nous soyons encore dans une reprise précaire, dûe aux incertitudes sur un possible rebond de l’épidémie, les entreprises qui ont pu se maintenir ou qui ont su s’adapter à ces circonstances se posent cette question : et maintenant, comment organiser le travail entre présentiel et distanciel ? Quel est le bon dosage ?

Avec plus d’une trentaine d’années d’expérience en accompagnement de grandes entreprises dans des projets de transformation, en France, en Europe et aux États Unis, j’ai acquis les convictions suivantes :

  • Dans des projets complexes impliquant plusieurs pays ou plusieurs continents, qui concernent la plupart des grosses entreprises internationales, la question de la colocalisation de tous les membres de l’équipe sur un seul lieu devient de plus en plus caduque
  • La technologie informatique et télécom permet depuis plusieurs décennies de travailler ensemble à distance, en audioconférence, en vidéoconférence, en partageant des documents sur des plateformes électroniques communes
  • Les modes de management à distance se sont développés au sein d’équipes multiculturelles

En un mot, si le mode de management à distance fonctionne depuis longtemps dans les grandes entreprises, pourquoi pas chez vous ?

Maintenant,  les questions qui se posent à chaque entrepreneur (TPE, PME, ETI) dont les salariés ont fonctionné pendant 18 mois en télétravail sont d’abord d’ordre humain, social et environnemental. Peut-on ou doit-on faire comme avant, et revenir à 100% en présentiel au travail ?

Pour répondre à ces questions, je vous suggère de considérer les priorités de votre entreprise sur les questions suivantes : Bien-être au travail, Qualité de Vie au Travail, RSE et développement durable, Attractivité de l’Entreprise pour ses employés.

Pour ma part, je pense qu’il est nécessaire d’opter pour une démarche courageuse en ligne avec les grands enjeux environnementaux et sociétaux du futur, et oser sans attendre tourner la page du 100% présentiel.

Il est tout aussi nécessaire d’engager votre personnel, votre médecine du travail, vos instances de représentation du personnel, dans la coconstruction d’un projet de fonctionnement d’entreprise prenant en compte les motivations et les contraintes de chacun pour le travail à distance.

En gardant à l’esprit qu’en la matière, ces motivations et ces contraintes demandent une approche différenciée cas par cas, le « one size fits all » étant probablement simple à concevoir, mais impossible à mettre en œuvre de façon durable.

Les enjeux pour nos générations futures sont de préserver la planète, en réduisant nos émissions de CO2 de 55% d’ici 2030. Quel serait le gain en GES pour votre entreprise et pour vos employés, de promouvoir 20, 30, 40 ou 50% de travail à distance ?

En conclusion, les enjeux et les impacts de ce mix présentiel et distanciel sont multiples :

  • Qualité de vie au travail
  • Économies pour le salarié
  • Économies pour l’employeur
  • Management à distance
  • Appartenance à une équipe
  • GES
  • Informatique et télécom pour une connexion de qualité
  • Bureau à domicile

Alors comment les appréhender pour en faire une expérience réussie ?

Le cabinet Optim Ressources a développé un savoir-faire significatif en accompagnement des PME et ETI dans ce type de démarche.

Envie de s’en reparler ? Contactez-moi : Emmanuel RUPPLI – 06 64 40 38 69 – emmanuel.ruppli@optim-ressources.com